Bali, ile des dieux - Part 1 - Nusa Lembongan
Nous sommes arrivés a Sanur, ville côtière de l'Est de Bali, cet après-midi du 24 avril. Et dire que la matin même nous en prenions plein les yeux sur l'ile de Java dans le Kawah Ijen ... Il nous reste une petite semaine pour profiter de l'île alors pas de temps à perdre !
Nous profitons un peu de l'agréable ville côtière qu'est Sanur, avec son ambiance familiale. Profiter de la plage de Sanur, ça veut dire s'asseoir sur une gargote installée sur le rivage, et, sous le parasol, manger du Gado-Gado (tempe, tofu, pate de riz, germes de soja) et du maïs grillé. Nous prenons le ferry dès demain matin pour aller nous poser sur l'île de Nusa Lembongan, un petit morceau de paradis flottant à 18 kms au large des cotes.
Plage de Sanur...
Nous arrivons a Nusa Lembongan le lendemain matin. C'est la basse saison, et les touristes ne se bousculent pas sur l'île. Nous dégotons un petit hotel a 10 mètres de l'eau où nous sommes les uniques invités. C'est Werdi, un surfeur réputé sur l'île, et sa petite famille, qui tiennent nonchalemment (nous sommes à Bali), ce modeste établissement plein de charme. On nous y chouchoutera pendant 3 jours...
La vue de la terrasse...
Notre dessert préféré, le pancake a la banane et au miel...hachement bon, d'autant plus que Patou ne finissait jamais le sien...
Sur l'île, peu de touristes, donc. Beaucoup de surfeurs; ils contemplent de la terrasse de leurs chambres, les vagues de Shipwreck, un spot réputé, sur lequel ils se succèdent toute la journée. Nous n'irons pas si loin, nous contentant de quelques allers-retours entre le transat, la plage, et le restaurant, un périmètre d'action n'excédant pas les 20 mètres !!
Ooooh yeaaaah !!!
Nous avons adoré Nusa Lembongan et sa sérénité. Un autre fait marquant sur cette île, son authenticité. En effet, son économie ne repose pas entièrement sur le tourisme de masse. La culture des algues est encore très bien implantée et occupe une grande partie des locaux, les moins chanceux. Ceux qui ne peuvent pas bénéficier des retombées du tourisme, n'ayant pas de foncier à retaper en hôtels, ou de bateaux assez puissants pour organiser des excursions en mer. Ils s'acharnent donc sous un soleil de plomb, a décharger les barques remplies a ras bords d'algues, à grand coup de paniers, qu'ils portent sur la tête jusqu'aux sechoirs. Toute la famille met la main à la pâte. Les plus jeunes, ramassant des vers sur le rivage pour la pêche du soir.
Le ramassage des algues fait encore vivre un certain nombre de familles sur l'île...pour combien de temps !
Nusa Lembongan, jamais nous ne t'oublierons...